About The Event
Les écrits des dernières décades sur la production architecturale en Algérie, après l’indépendance en 1962, ont laissé transparaître un niveau d’insatisfaction global sur ses niveaux de références culturelles et stylistiques. A cet égard, la prolifération systématique de quelques modèles d’architecture qui demeurent étrangers aux caractères particuliers de notre patrimoine historique, avait impulsé une confusion et une hétérogénéité dans la dialectique : ancien / nouveau. La rupture de la continuité historique se manifestait souvent par des logiques d’implantation et des typologies architecturales, accentuant ainsi le fossé entre l’existant et le nouveau projet.
En Algérie ; la crise de l’architecture ressentie jusqu’à nos jours, fut déterminée tantôt par une adoption passéiste des stéréotypes stylistiques nationaux, tantôt engendrée par une réflexion trop abstraite déterminée par une importation de modèles occidentaux -alibi à la modernité- plutôt que reflet d’une histoire, d’une culture et des besoins des utilisateurs.
Aujourd’hui, à l’aube du troisième millénaire, l’architecture des nouveaux projets d’architecture en Algérie demeure à cheval entre deux positions : celle de la fidélité aux anciennes formes de l’histoire, et celle de la volonté d’emboîter le pas aux nouvelles technologies du bâtiment et du numérique.
Le soulèvement d’un certain nombre de questions dans le cadre de cette journée d’étude sur l’architecture des bâtiments, leurs configurations urbaines ou leurs références stylistiques, tendra à apporter à travers notre bilan critique, quelques éléments de débat sur les possibilités de construire aujourd’hui, en étant attentifs aux patrimoines historiques comme aux façons de vivre. Cette conviction nous oblige à discerner dorénavant, dans l’analyse du patrimoine historique national les références patrimoniales, devant intégrer l’architecture algérienne du troisième millénaire; qui s’affiche à consonance de “globalisation”
Emplacement
Amphi Kaci Mahror